Le procureur international qui dirige un crimes de guerre affaire contre Israël Hier soir, il a été accusé d’avoir tenté de faire taire les allégations d’agression sexuelle.
Comme l’a révélé The Mail on Sunday, Karim Khan, procureur en chef britannique de la Cour pénale internationale (CPI), fait face à des accusations formulées par un collègue.
Hier soir, le scandale s’est encore aggravé lorsqu’il aurait tenté de convaincre sa victime présumée de se rétracter.
Plusieurs membres du personnel de la CPI ont déclaré que Khan, 54 ans, ainsi qu’un proche collaborateur, avaient fait pression à plusieurs reprises sur la femme pour qu’elle nie les allégations concernant son comportement, selon The Guardian.
Ces efforts présumés se sont produits à la fois lors de conversations téléphoniques et lors de réunions en face à face.
Karim Khan, 54 ans (photo), aurait peloté la femme dans son bureau, serait monté dans son lit d’hôtel et aurait commencé à la “toucher sexuellement”.
Cette pression est intervenue après que Khan a appris que les autorités judiciaires avaient été informées des allégations de mauvaise conduite.
À l’époque, il lui avait été conseillé d’éviter tout contact direct avec la victime présumée après la suspension de l’enquête interne sur cette affaire, précise-t-on.
Khan a nié tout acte répréhensible et a demandé à la femme de retirer ses accusations. Ses représentants légaux ont déclaré au Guardian : “Notre client nie toutes les allégations et nous sommes très préoccupés par le fait que la révélation d’une affaire interne confidentielle et fermée vise à saper son travail de haut niveau en cours à un moment sensible.”
Ces allégations font suite à un rapport du ministère de la Justice, qui affirme que l’avocat britannique a été accusé d’avoir peloté la femme dans son bureau et qu’il serait monté dans son lit d’hôtel et aurait commencé à la « toucher sexuellement ».
Il aurait également frappé à la porte de leur chambre d’hôtel pendant dix minutes à 3 heures du matin alors qu’ils étaient en voyage de travail, et à une autre occasion, Khan aurait fermé la porte de son bureau avant de mettre la main dans sa poche.
Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, s’exprime lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre italien Giorgia Meloni le 10 mars de l’année dernière.
Khan a déclaré que les allégations n’étaient “pas vraies” et qu’en 30 ans de travail, il avait toujours soutenu les victimes de harcèlement et d’abus sexuels.
La plainte contre lui a été déposée peu de temps avant que Khan n’appelle à l’arrestation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour crimes de guerre présumés à Gaza, dans une démarche controversée condamnée par de nombreux pays.
La femme aurait déclaré à ses collègues qu’elle avait rejeté les prétendues demandes de Khan de se rétracter et qu’elle pensait que ces démarches étaient des tentatives visant à la contraindre à prétendre que ses allégations étaient fabriquées de toutes pièces.